Le croque-mitaine de banques centrales dans la lutte contre l’inflation est d’augmenter les salaires.

Pour cela, l’observation de l’évolution des salaires est minutieuse et minutieuse. Les dernières données suggèrent que la spirale salaires-prix tant redoutée s’alimente au Royaume-Uni.

De nouvelles hausses de taux plus sévères en perspective ? Pourquoi la Banque d’Angleterre pourrait être en difficulté.

L’inflation tirée par les salaires : c’est ce qui se passe au Royaume-Uni et pourquoi c’est un problème.

Les salaires au Royaume-Uni ont augmenté plus rapidement que prévu à la fin de l’année 2022, ce qui a accru la pression sur le… Banque d’Angleterre de prévoir une nouvelle hausse des taux d’intérêt le mois prochain.

Le salaire moyen, hors primes, était de 6,7% plus élevé au cours des trois mois se terminant en décembre qu’au cours de l’année précédente, a indiqué mardi l’Office des statistiques nationales. Il s’agit du rythme le plus rapide depuis le début des enregistrements en 2001, sans compter la période de pandémie.

Ces chiffres donnent des munitions aux décideurs politiques de l’UE. BoELa Commission a estimé que des mesures supplémentaires devaient être prises pour ramener l’inflation à deux chiffres vers l’objectif de 2 %, les tensions sur le marché du travail constituant un signal d’alarme important.

Ils affirment que leinflation est susceptible de s’installer si les travailleurs ont des salaires en hausse, car les entreprises continueront à faire monter les prix pour couvrir les coûts salariaux.

« L’étroitesse du marché de l’emploi restera une source tenace de pression inflationniste intérieure pendant quelques mois encore. »a déclaré Ashley Webb, économiste britannique chez Capital Economics. « Nous pensons que le Banque d’Angleterre peut avoir une ou deux autres augmentations de taux dans le pipeline ».

La question de travail et le salaires est très complexe et délicat. L’inflation galopante a déclenché une vague d’actions syndicales, les travailleurs, des machinistes aux fonctionnaires en passant par les infirmières et le personnel paramédical, cherchant à protéger leur niveau de vie érodé par des prix records.

En décembre, 843 000 journées de travail ont été perdues en raison de grèves, soit le chiffre le plus élevé depuis 2011. Corrigés de l’inflation, les salaires ont baissé de 2,5 % l’année dernière, l’une des plus fortes baisses depuis 2001.

« Le budget des familles a été décimé par plus d’une décennie de stagnation des salaires ».a déclaré Paul Nowak, secrétaire général du Congrès des syndicats. « Il n’est pas surprenant que les travailleurs doivent faire grève pour défendre leur niveau de vie. Ils ont été poussés jusqu’au point de rupture. ».

Mêmes préoccupations dans Zone euro. Jusqu’à présent, la question des salaires n’a pas explosé, mais Lagarde et les membres de la BCE la suivent de près et avec inquiétude. D’autre part, l’inflation nuit aux travailleurs, notamment dans des pays comme l’Italie, où les salaires se situent au bas de l’échelle européenne en termes d’augmentation au fil des ans.

Le fait est qu’avec le croissance des salaires La politique monétaire au Royaume-Uni et dans la zone euro tend à se resserrer davantage pour refroidir l’inflation. Avec des taux d’intérêt plus élevés, il y a cependant un risque de ralentissement économique.

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