Le Credit Suisse estime que Banco Santander pourrait augmenter sa rémunération de 40% à 60%.

A la veille de la journée des investisseurs de Banco Santander, mardi 28 février, le Credit Suisse estime que la banque présidée par Ana Botín pourrait faire passer son pay-out (pourcentage du bénéfice consacré à la rémunération des actionnaires) de 40% à 60%.

Les analystes de Credit Suisse estiment que la nouvelle équipe de direction de Banco Santander, avec Héctor Grisi récemment incorporé comme PDG, cherchera à améliorer la rentabilité de la banque. À cet égard, Credit Suisse pense que Banco Santander renforcera la connectivité et l’intégration de ses secteurs d’activité, et cherchera à optimiser tous les marchés et produits avec une plus grande allocation de capital.

Cette voie pourrait conduire à une plus grande création de capital organique, ce qui se traduirait par une augmentation des objectifs de rémunération actuels. Ainsi, la banque suisse s’attend à ce que Banco Santander génère entre 120 et 145 points de base de capital entre 2023 et 2025, avec un pay-out de 60%, ce qui impliquerait une distribution totale de 20 000 millions d’euros au cours de cette période, le ratio CET1 dépassant l’objectif de 12% déjà fixé par la banque présidée par Ana Botín.

Cette éventuelle distribution de 60% serait répartie à parts égales entre un dividende en espèces et des rachats d’actions, selon la même politique que celle appliquée par Banco Santander depuis 2021.

En ce qui concerne l’année en cours, les analystes de Credit Suisse estiment que le bénéfice net de Banco Santander s’élèvera à 10,14 milliards d’euros, contre 9,605 milliards d’euros en 2022, tandis qu’en 2024 il atteindra 10,955 milliards d’euros et en 2025 12,13 milliards d’euros.

En ce qui concerne l’évolution des différents pays dans lesquels Banco Santander opère, le Credit Suisse prévoit que la rentabilité la plus élevée sera enregistrée au Brésil, au Portugal et au Mexique, tandis que les États-Unis et l’Espagne enregistreront une rentabilité plus faible. La banque suisse entrevoit également une possible vente de l’activité polonaise.

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