Les agences de notation S&P Global Ratings et Fitch ont abaissé la note de crédit de la First Republic Bank (FRB) au rang d' »obligation de pacotille » face aux sorties de dépôts de la banque et même après que les régulateurs américains se soient engagés à soutenir le secteur bancaire à la suite de l’effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB).
S&P a donc abaissé la note de FRB de « A- » à « BB+ » avec une perspective négative, selon un communiqué publié mercredi. Peu après, Fitch lui a emboîté le pas en abaissant sa note de « A- » à « BB », également avec des perspectives négatives. À la suite de ces révisions, les actions de First Republic Bank ont chuté de 26 %, limitant la chute à 20,5 % à la mi-séance.
« Les opérations de la banque seront affectées suite aux fluctuations volatiles de son cours boursier et à l’attention des médias sur ses dépôts », ont écrit Nicholas Wetzel et Rian Pressman, analystes chez S&P. « Sa crédibilité a été compromise. « Sa crédibilité a été compromise.
L’intervention vendredi dernier de la Silicon Valley Bank (SVB) et la fermeture dimanche de la Signature Bank, en plus des mesures mises en œuvre par les autorités américaines, n’ont pas réussi à calmer les nerfs des investisseurs, qui ont à nouveau sanctionné le secteur financier par de fortes baisses, avec une sévérité particulière dans des cas tels que la First Republic Bank et les petites banques régionales.
Ainsi, les actions de la banque basée à San Francisco ont chuté de plus de 78% après l’ouverture de Wall Street lundi, après la forte volatilité qui a compliqué la négociation des actions de la banque, qui a réduit quelque peu les pertes au fil des heures et a chuté de 65% à la mi-séance.
Dans un communiqué publié dimanche, la First Republic Bank a déclaré qu’elle avait encore amélioré et diversifié sa position financière en accédant à des liquidités supplémentaires fournies par la Réserve fédérale et par l’intermédiaire de JPMorgan Chase.