Les critères d’octroi des crédits et surtout les conditions générales appliquées aux nouveaux crédits se sont durcis de manière généralisée entre janvier et mars pour le quatrième trimestre consécutif.Le dernier « Bank Lending Survey » de la Banque centrale européenne (BCE) montre un resserrement général des taux de prêt bancaire. Banque d’Espagne. En outre, il montre que la demande de prêts a diminué, la baisse étant particulièrement marquée dans le cas des prêts aux ménages pour l’achat d’un logement.
Quant à la critères d’attributionl’agence espagnole souligne que le resserrement du crédit aux entreprises aurait été plus modéré que ce que les banques prévoyaient il y a trois mois, tandis que le resserrement du crédit aux ménages aurait été un peu plus intense.
« La diminution de l’offre de crédit répondrait à l’augmentation de l’offre de crédit. La diminution de l’offre de crédit serait due à une augmentation des risques perçus par les institutions financières et à une moindre tolérance à l’égard de ces risques.Le rapport explique, « principalement liée à la détérioration des perspectives macroéconomiques et de la solvabilité des emprunteurs, ainsi qu’à l’augmentation de leurs coûts de financement ».
Conformément à cette évolution de l’offre, le pourcentage de demandes rejetées a augmenté dans toutes les modalités.. Le durcissement des conditions appliquées aux prêts aurait été très intense, notamment l’augmentation du coût, ce qui aurait entraîné une certaine augmentation des marges, tant dans les financements aux entreprises que dans ceux accordés aux ménages.
En ce qui concerne les demande de prêtsa baissé, tant de la part des entreprises que des ménages, pour l’achat d’un logement, pour la consommation et pour d’autres objectifs.
« Les institutions financières avaient déjà anticipé une tendance à la baisse des demandes il y a trois mois, bien qu’elles n’aient pas été en mesure d’en tirer profit. les prévisions étaient moins pessimistes que les résultats du premier trimestre de l’année n’ont reflété, sauf dans le cas du crédit aux ménages pour la consommation et d’autres fins, où les résultats ont coïncidé avec les attentes négatives exprimées à l’époque », indique le document.
La baisse des emprunts des entreprises s’expliquerait principalement par la baisse de la consommation des ménages. la hausse des coûts de financement et la baisse des investissements.. Dans le cas des ménages, la baisse de confiance des consommateurs jouerait également un rôle.
En ce qui concerne les attentes pour le deuxième trimestrela Banque d’Espagne indique que les institutions financières interrogées s’attendent à nouveau à une réduction généralisée de l’offre, bien que plus modérée qu’au premier trimestre, et à une baisse de la demande de crédit, qui serait également moins intense que celle enregistrée au cours des trois premiers mois de l’année.