La Norwegian Bank a augmenté le rendement de son compte d’épargne à 2,5% TAEG (taux annuel effectif global) et rejoint le groupe des entités qui font ce saut dans le segment des comptes sans conditions.
L’entité norvégienne rémunère ses clients dès le premier euro et jusqu’à un million d’euros. Un chiffre qui dépasse largement les 100 000 euros protégés par les fonds européens de garantie des dépôts (DGF) et qui, dans la pratique, la met sur un pied d’égalité avec les institutions qui n’appliquent pas de solde rémunéré maximum à leurs comptes. Dans le cas de la Norwegian Bank, les fonds sont garantis par le DGF suédois.
L’initiative de la banque, qui a été fondée en 2007, a fusionné 15 ans plus tard avec la banque suédoise Nordax et compte actuellement plus de 1,5 million de clients, fait suite à celles prises la semaine dernière par certains de ses principaux concurrents, tant nationaux qu’étrangers.
Au cours d’un mois de juin sous haute tension, Targobank, propriété d’Abanca, a porté la rentabilité de son compte au niveau le plus élevé du marché à l’heure actuelle, soit 2,53 %, sans limite de l’épargne maximale rémunérée. C’est dans cette fourchette, les 2,5 %, que la bataille des offres pertinentes des banques espagnoles et étrangères s’est déclenchée.
Evo Banco, filiale de Bankinter, a répondu immédiatement la semaine dernière à Targobank et a porté le rendement de son compte à 2,50 %. Dans ce cas, Evo établit un solde rémunéré maximum de 30.000 euros. Dans cette fourchette, celle de 2,5%, on trouve aussi une grande banque espagnole comme Banco Sabadell, également avec le même plafond de 30.000 euros.
La banque italienne Banca Progetto est également entrée dans cette guerre, avec un taux de 2,52%. De son côté, Freedom Finance propose 2,5 %, également sans plafond de rémunération.