Les travailleurs des institutions membres de la CECA commencent à négocier la prochaine convention collective

Les syndicats des employés des institutions qui composent la CECA et l’association patronale bancaire elle-même ont entamé jeudi 2 novembre les négociations sur la prochaine convention collective des caisses d’épargne.

Comme dans les accords précédents, Kutxabank et CajaSur sont exclues, car elles ont leurs propres accords qui les excluent de la convention collective de l’épargne.

Quinze représentants syndicaux seront présents ce premier jour : six de FINE, cinq de CCOO et trois d’UGT, ainsi qu’un de CIG.

Les trois syndicats majoritaires, FINE, CCOO et UGT, ont présenté aux employeurs leur demande d’une augmentation salariale comprise entre 17% et 23% sur trois ans, universelle et « sans compensation, absorption ou mécanismes similaires ».

Les syndicats considèrent également qu’il est « urgent » que les banques plafonnent les taux d’intérêt à 1 % jusqu’au 1er octobre 2024 sur les prêts accordés à leurs propres employés. Les représentants des travailleurs espèrent que ces plafonds pourront être améliorés dans chaque entreprise ou qu’un accord pourra être signé avec le bureau des impôts sur les rémunérations en nature.

Troisièmement, les syndicats ont fait valoir auprès des employeurs la nécessité de prendre des mesures pour alléger la « pression commerciale », la charge de travail et les risques psychosociaux, ainsi que pour augmenter les effectifs.

La prochaine réunion aura lieu le lundi 20 novembre. Le mercredi 15 novembre aura lieu la deuxième réunion de la table de négociation de la convention collective bancaire, à laquelle participe l’AEB.

La convention collective du secteur bancaire concerne 69.648 employés, et celle des anciennes caisses d’épargne, 58.590 travailleurs.

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