Accepter ou renoncer à un héritage : lequel est le plus avantageux ? Consultations sur le possibilité de renoncer à l’héritage Le nombre de renonciations à l’héritage a augmenté ces derniers mois en raison de l’impossibilité pour les héritiers de payer les frais d’acceptation de l’héritage et les dettes du défunt, selon les avocats de Legálitas.

Est-il possible de renoncer à un héritage et quel est le délai pour le faire ? La renonciation à un héritage est un droit qui peut être exercé par tout citoyen, quelle que soit la personne dont nous sommes les héritiers. L’important est de formaliser le rejet de manière expresse et devant un notaire. Il n’y a pas de délai légalement établi, mais il doit être clair qu’il n’est pas possible d’accepter ou de renoncer à l’héritage avant d’avoir la condition d’héritiers.

Est-il possible de connaître les dettes et les avantages de l’héritage avant de prendre la décision de renoncer ? Une fois que nous sommes héritiers, et que cette condition est accréditée par le testament ou la déclaration d’héritiers, nous pouvons demander toutes les informations relatives aux biens qui font partie de la succession, tant les droits que les obligations, afin de décider d’accepter ou de renoncer.

Le renoncement à la volonté entraîne-t-il un coût ? Legálitas vous rappelle que la renonciation doit être réalisée dans un acte public, c’est-à-dire qu’elle doit être formalisée par un acte notarié. Pour ce faire, vous pouvez vous rendre chez n’importe quel notaire, quelle que soit la ville, la province ou la communauté autonome dans laquelle vous vous trouvez, et avec l’acte de décès de la personne dont nous sommes devenus les héritiers, ainsi que, le cas échéant, son testament ou sa déclaration d’héritiers, nous signons un acte de renonciation.

Que se passe-t-il si un seul des héritiers veut renoncer ? La renonciation à l’héritage est personnelle et indépendante, chaque héritier décide donc s’il veut y renoncer ou non. Bien que la renonciation soit irrévocable, si l’on renonce, il n’est pas possible de le regretter et de vouloir ensuite accepter l’héritage. Selon que nous sommes des héritiers forcés ou non et qu’il existe un testament ou non, le fait de renoncer peut impliquer que l’héritage passe au reste des héritiers, c’est-à-dire que le reste des héritiers augmente la proportion qui leur correspond ou qu’il passe à nos successeurs (dans le cas d’héritiers forcés ou dans le cas où dans le testament ce droit de représentation est inclus).

Et si j’accepte l’héritage, puis-je me repentir et y renoncer plus tard ? Non, de la même manière que si on y renonce, il n’est pas possible de l’accepter plus tard, il en est de même, selon la doctrine des propres actes, on ne peut pas aller contre ses propres actes, donc, une fois qu’on a accepté l’héritage, il n’est pas possible d’y renoncer.

Est-il possible d’accepter une partie de l’héritage et pas une autre ? Non. L’acceptation ne peut pas porter sur la partie qui présente un intérêt. L’acceptation implique l’acceptation de tout ce qui est lié à l’héritage, tant les droits que les obligations. En d’autres termes, dans un héritage, nous ne pouvons pas choisir les biens que nous voulons conserver et ceux auxquels nous voulons renoncer. Si vous acceptez l’héritage, vous le faites avec toutes ses conséquences, de même que si vous y renoncez, vous renoncez à tout.

Qu’est-ce que « l’acceptation au bénéfice de l’inventaire » et dans quelles circonstances ? Dans toute succession, il est possible de recourir à l’acceptation sous bénéfice d’inventaire, notamment lorsqu’il existe un soupçon que l’héritage soit composé de plus de dettes que d’actifs. Pour faire usage de cette possibilité, le notaire doit être informé afin de procéder à un inventaire des biens. Dans ce cas, les héritiers ne recevront le reste de la succession qu’une fois les dettes réglées, qui sera distribué conformément aux dispositions du testament ou en parts égales s’il y a une déclaration d’héritiers.

Si je décide d’accepter l’héritage, quels impôts dois-je payer et en quelles tranches ? L’obligation fiscale de payer les droits de succession naît dès le moment où l’on devient héritier, c’est une obligation fiscale qui ne dépend pas de l’acceptation ou de la renonciation à l’héritage. Nous sommes tenus de nous conformer à ce règlement dans un délai de six mois à compter de la date du décès de la personne dont nous héritons.

Je dois avoir l’âge légal pour recevoir un héritage, que se passe-t-il si je ne l’ai pas ? Les mineurs peuvent également devenir héritiers, dans ce cas ce seront leurs représentants légaux qui agiront en leur nom, sauf s’ils ont un intérêt dans l’héritage, ce qui impliquerait un conflit d’intérêts, auquel cas il sera nécessaire de désigner, par le biais du tribunal, un défenseur judiciaire. La renonciation à l’héritage lorsque l’héritier est mineur nécessite une autorisation judiciaire.

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