Seuls 15% des ménages qui ont augmenté leur épargne avec l’apparition de la crise sanitaire auraient épargné moins par la suite. Cela se reflète dans le document le plus récent publié par la Commission européenne. Banque d’Espagnequi comprend également que les ménages qui ont épargné pendant la pandémie ne prévoient pas un plus grand dynamisme dans leurs dépenses dans un an.

Selon l’encadré « L’impact du stock d’épargne accumulé par les ménages pendant la pandémie sur l’évolution récente de la consommation et sur les perspectives futures », d’après l’enquête sur les attentes des consommateurs (CES), qui est compilée chaque mois par la Banque centrale européenne (BCE), parmi les ménages espagnols qui ont épargné pendant les phases initiales de la pandémie, ceux qui déclarent ont eu recours à cette épargne pour financer leurs dépenses récemment sont un groupe relativement petit.

À cet égard, le Banco de España souligne que, bien que le recours par ces ménages aux actifs qu’ils avaient précédemment accumulés leur aurait permis de maintenir, récemment, une trajectoire de consommation plus dynamique que celle du reste des ménagesÉtant donné la petite taille de ce groupe de ménages, cela n’aurait pas entraîné une augmentation très importante des niveaux de dépenses globales.

Que peut-on attendre de l’utilisation du fonds d’épargne dans les mois à venir ? Selon les données de septembre dernier, les ménages qui ont économisé pendant la pandémie n’ont pas anticipé un plus grand dynamisme de leur consommation à l’époque.En effet, on ne s’attendait pas à ce que la consommation des ménages qui n’avaient pas épargné soit plus dynamique dans un an que celle des ménages qui n’avaient pas épargné.

Cela signifie, selon l’agence espagnole, qu' »il ne faut pas s’attendre à ce que l’excédent d’épargne accumulé pendant la pandémie, dont la valeur en termes réels a déjà été sensiblement réduite au cours des derniers mois en raison de la hausse des prix, permette de faire face à l’augmentation de la demande ». un coup de pouce très significatif à la consommation globale des ménages au cours des prochains trimestres.« .

En outre, ils estiment que plusieurs facteurs plaident en faveur de cette prévision. Comme l’explique le Banco de España, premièrement, la plupart de l’épargne excédentaire accumulée pendant la pandémie est concentré dans les ménages à hauts revenusqui ont une propension marginale à consommer plus faible. Deuxièmement, l’incertitude considérable qui caractérise la conjoncture géopolitique et macrofinancière actuelle aurait augmenté, au moins à court terme, la probabilité que l’on se retrouve dans une situation de crise. épargne de précaution.

Cela s’ajouterait à la hausse significative du coût de la dette observée ces derniers mois, qui pourrait également inciter les ménages à allouer une partie de leur épargne accumulée, plutôt qu’à la consommation, à la remboursements de prêts.

Ils précisent toutefois que ces estimations doivent être traitées avec la prudence qui s’impose, compte tenu de la taille relativement réduite de l’échantillon utilisé dans cette analyse et de divers problèmes concernant leur représentativité.

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