HSBC ne financera pas l'exploration pétrolière et gazière

La banque britannique HSBC a décidé de ne pas financer de nouveaux projets d’exploration pétrolière et gazière afin de soutenir la transition énergétique vers la neutralité climatique d’ici 2050, selon sa nouvelle stratégie énergétique.

La banque a indiqué que les combustibles fossiles « ont un rôle à jouer » dans la transition, même si leur part dans la consommation d’énergie est en baisse. HSBC a repris les données d’un rapport publié l’année dernière par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui précise que le niveau de financement de 2020 devrait être maintenu jusqu’en 2030, puis réduit.

HSBC continuera donc à fournir des financements aux clients qui maintiennent leurs avoirs en pétrole et en gaz pour répondre à la demande actuelle et future en hydrocarbures.

Toutefois, la banque a également cité d’autres rapports scientifiques qui indiquent que les prévisions de la demande de pétrole et de gaz jusqu’en 2050 sont « plus que couvertes » par les gisements actuels. Pour cette raison, il ne financera pas la création de nouvelles exploitations ou d’infrastructures dont l’utilisation principale est dans de nouveaux domaines.

L’institution financière appliquera également des exigences plus strictes pour s’assurer que les clients appliquent les « normes les plus solides » du secteur lors de l’extraction du pétrole de schiste. Elle réduira également progressivement sa pondération dans le secteur du pétrole extra-lourd, un dérivé du pétrole brut dont l’intensité des émissions est l’une des plus élevées.

Ces principes seront concrétisés par une série de limites. HSBC ne s’engagera pas dans une nouvelle relation d’affaires avec un client potentiel dont les dépenses d’investissement (capex) sont supérieures à 10 % pour l’exploration d’hydrocarbures ; dont plus de 10 % du volume de production est constitué de projets de pétrole ou de gaz en eaux très profondes, de projets de pétrole de schiste ou de pétrole extra-lourd.

Les relations ne seront pas non plus conclues si la capacité de production au fioul est supérieure à 10 % de la capacité totale ou si elle est supérieure à un gigawatt (GW) ou si le client exploite des actifs énergétiques dans des zones  » critiques  » sur le plan social ou environnemental.

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